Aperçu du match – 25 mai : l’Alliance accueille les BlackJacks dans un match historique en plein air

May 25, 2025

Ce soir, les BlackJacks d’Ottawa affronteront l’Alliance de Montréal lors du tout premier match professionnel canadien de basketball 5 contre 5 en plein air.


Organisé au Stade IGA à Montréal, cet événement est un excellent exemple de la créativité et de la curiosité de la Ligue élite canadienne de basketball (CEBL) en matière de divertissement sportif. La ligue est déjà reconnue pour ses fins de match uniques avec la règle du score cible « Elam » ainsi que pour ses restrictions sur les effectifs, qui incitent les équipes à recruter des athlètes canadiens.


Les joueurs et membres du personnel des BlackJacks étaient naturellement ravis de faire partie d’une autre initiative originale de la ligue. « Je suis excité parce que je fais partie de l’histoire », a déclaré l’entraîneur-chef d’Ottawa, David DeAveiro. « Certains d’entre nous n’auront peut-être plus jamais l’occasion de participer à quelque chose comme ça, alors je suis vraiment enthousiaste. »


Initialement prévu pour le vendredi 23 mai, le match a dû être reporté par la CEBL en raison de préoccupations liées à la sécurité causées par la météo. L’un des principaux défis de jouer à l’extérieur est la pluie, qui peut rendre le terrain glissant, surtout s’il est en bois, représentant ainsi un danger pour les joueurs.


Jouer en plein air signifie également que des facteurs météorologiques comme le vent, la température et l’éblouissement du soleil peuvent influencer la rencontre.


« Quelle que soit la météo [demain], nous devrons nous y préparer du mieux possible », a indiqué DeAveiro. « Aucune équipe canadienne n’a jamais joué dans un environnement comme celui-ci, donc le plan pour réussir dépend en grande partie de Mère Nature. »


Le plan de DeAveiro pour réussir ? Ne pas s’en tenir à un seul : « On va devoir utiliser les quatre ou cinq premières minutes pour évaluer la situation météorologique », a-t-il expliqué. « On a un plan A, un plan B et un plan C pour ce match en plein air. »


Ce que les BlackJacks peuvent néanmoins maîtriser, c’est leur état d’esprit avant ce duel. Après une défaite difficile lors du match d’ouverture contre les River Lions de Niagara, Ottawa s’est bien repris en remportant le deuxième match avec 22 points d’avance face aux Honey Badgers de Brampton.


Selon DeAveiro, la défaite contre Niagara a eu un impact mental sur l’équipe. « On n’a pas bien réagi à cette défaite », a-t-il reconnu. « Il était donc important de discuter de notre manière de réagir dans ce genre de situations. »


Le meilleur marqueur des BlackJacks cette saison, Deng Adel, affiche une moyenne de 26,0 points par match contre Montréal au cours des deux dernières saisons. Il a tenu des propos similaires à ceux de son entraîneur lorsqu’on l’a interrogé sur l’état d’esprit de l’équipe.


« Lors du dernier match, on s’est battus nous-mêmes », a affirmé Adel. « La plus grande leçon qu’on en a tirée, c’est que l’énergie dans le vestiaire et les discussions d’équipe sont cruciales… ce sont les petits détails qui font la différence. »


Ottawa avait commencé le match contre Brampton avec un déficit de dix points, mais cette fois, l’équipe n’a pas laissé cela l’affecter mentalement : elle est revenue en force au troisième quart-temps pour finalement l’emporter 105-83.


Cette dynamique positive pourrait jouer un rôle crucial dans le match de ce soir. L’Alliance arrive elle aussi pleine de confiance, après avoir remporté son seul match de la saison, également contre les Honey Badgers. Les deux équipes voudront lancer une série de victoires, ce qui promet une atmosphère électrique pour cette rencontre historique.


Un autre point commun entre les deux formations : leur fréquence élevée de tirs à trois points. L’Alliance tente en moyenne le plus de tirs à trois points par match dans la CEBL cette saison, avec un impressionnant total de 38 lors de leur première rencontre. Ottawa arrive au troisième rang avec 30 tirs.


Cette forte cadence à longue distance pourrait mener à de nombreux ratés si le vent s’en mêle.


« J’espère que les conditions seront bonnes », a confié Adel. « Mais peu importe, ils sont bons pour tirer et nous aussi. On va essayer de les empêcher de prendre leurs tirs à trois points. »


Si le vent entraîne une baisse de réussite à trois points, l’Alliance pourrait se distinguer au rebond, notamment offensif. L’équipe se classe deuxième de la ligue pour les rebonds offensifs et les rebonds totaux par match.


Contre Brampton, deux joueurs montréalais ont dépassé les 10 rebonds : Dontay Bassett avec 11 et Quincy Guerrier avec 10.


Avec un risque accru de tirs manqués à cause du vent, l’Alliance pourrait poser un sérieux problème sous le panier.


DeAveiro et son personnel s’assurent qu’Ottawa se concentre sur les box-outs pour éviter les deuxièmes chances à Montréal : « On en a beaucoup parlé à l’entraînement… une fois en match, le rebond doit faire partie de notre identité. »


Le deuxième meilleur rebondeur d’Ottawa cette saison, Isaih Moore, est incertain pour le match de dimanche. « On verra comment il se sent au fil des jours », indique DeAveiro, « pour l’instant, c’est au jour le jour. »


Perdre Moore, qui avait mené l’équipe au rebond contre Brampton avec huit prises, serait un coup dur pour la présence intérieure des BlackJacks. Avec ou sans lui, le rebond sera l’un des facteurs clés de cette rencontre historique en plein air à Montréal.