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Les BlackJacks d’Ottawa de la Ligue élite canadienne de basketball (CEBL) affrontent les Stingers d’Edmonton ce soir à 21 h (HE), dans ce qui sera leur septième match de la saison. Ottawa aborde cette rencontre avec une fiche peu enviable de 2 victoires et 4 défaites. Les deux derniers matchs se sont soldés par des défaites contre les Bandits de Vancouver et le Surge de Calgary. Bien que deux défaites consécutives soient difficiles à digérer, les BlackJacks peuvent être fiers de leur performance dans ces deux rencontres. Les Bandits et le Surge sont parmi les meilleures équipes de la ligue, affichant respectivement des fiches de 7-1 et 6-2. Les BlackJacks étaient en position de battre ces deux équipes – le match était à égalité dans le quatrième quart contre Calgary, et ils menaient même dans le dernier quart contre Vancouver. Rendre ces matchs aussi compétitifs est un motif de fierté pour Ottawa, surtout compte tenu du temps qu’ils ont passé loin de chez eux. Ce match contre Edmonton marquera leur sixième rencontre consécutive à l’extérieur (y compris celui contre Montréal qui a été interrompu à la mi-temps en raison de problèmes techniques). La dernière fois que l’équipe s’est entraînée à domicile remonte au 4 juin – soit presque une semaine avant le match de ce soir. Disputer un seul match à l’extérieur est déjà difficile – l’ambiance hostile, les décalages horaires (notamment entre Ottawa et l’Ouest canadien), l’hébergement en hôtel et bien d’autres facteurs peuvent fortement influencer la performance d’une équipe. Additionnez tous ces éléments sur une série de six matchs, et l’impact sur les joueurs est énorme. L’entraîneur-chef des BlackJacks, David DeAveiro, a souligné la difficulté d’un tel déplacement prolongé : « On va vraiment devoir faire attention à nos gars, surveiller leur fatigue, et s’assurer qu’ils aient le repos nécessaire. C’est une période exigeante. » Mais l’éloignement n’est pas le seul défi auquel les BlackJacks font face – plusieurs joueurs clés sont absents. Le pivot partant de l’équipe, Isaih Moore, est incertain depuis leur deuxième match en raison d’une blessure. De plus, plusieurs vétérans de la CEBL ne sont pas encore disponibles, car ils terminent leur saison printanière à l’étranger. Des noms bien connus comme Keevan Veinot, Tevin Brown, Zane Waterman et Nikola Djogo sont inscrits sur la liste, mais n’ont pas encore rejoint l’équipe. Avec ce long voyage et autant d’absences, Ottawa peut être impressionnée par sa compétitivité face à deux grosses cylindrées comme Vancouver et Calgary. Cette combativité devrait se traduire positivement contre les Stingers, qui présentent une fiche bien moins menaçante de 2-5. Après une défaite de 22 points contre l’Alliance de Montréal, les Stingers n’ont pas encore battu une équipe avec une meilleure fiche qu’eux cette saison. Même si Edmonton est capable de rivaliser (ils ont perdu par seulement deux points contre Calgary plus tôt cette année), affronter une équipe au bilan inférieur devrait offrir une bouffée d’air frais aux BlackJacks, qui doivent gérer un long périple et plusieurs absences. Les Stingers représentent aussi un bon duel en termes de style de jeu, ce qui pourrait aider Ottawa à retrouver l’élan de la victoire. Edmonton est la pire équipe défensive de la CEBL, concédant en moyenne 95,1 points par match. Ottawa, de son côté, marque en moyenne 88,7 points, soit la quatrième meilleure attaque de la ligue – tout indique un match offensif pour les BlackJacks. Une bonne part de cette production offensive vient du banc. Contre Calgary, trois joueurs en sortie de banc ont marqué neuf points chacun, notamment le meneur Rudi Williams et les ailiers Justin Jackson et Christian Rohlehr. Ces joueurs ont porté l’unité du banc d’Ottawa et eu un impact majeur. Les titulaires n’ont pas pu contenir l’attaque du Surge – chacun a terminé avec un différentiel de -13 ou pire. À l’inverse, les remplaçants affichaient un minimum de -3 et un maximum de +7. Ces statistiques illustrent à quel point l’effectif des BlackJacks est déjà profond et talentueux. Et ils devront continuer à briller, car le meilleur marqueur en sortie de banc des Stingers, Aaron Rhooms, représente un défi de taille. Rhooms affiche une moyenne de 9,0 points en seulement 12,5 minutes par match cette saison, avec une efficacité redoutable de 55,6 % au tir. Il est la principale arme offensive du banc d’Edmonton, et le ralentir sera crucial pour Ottawa. Rhooms est un joueur de l’équipe universitaire de l’entraîneur DeAveiro à l’Université métropolitaine de Toronto, donc ce dernier sait à quoi s’attendre : « Aaron est un marqueur prolifique. Il a prouvé cette année qu’il pouvait scorer à ce niveau. » Malgré cette connexion, DeAveiro ne le considère pas comme la plus grande menace de l’équipe adverse : « Je suis fier d’Aaron, mais ce n’est pas contre lui qu’on joue. On affronte les Stingers d’Edmonton, et il n’est qu’une pièce du casse-tête qu’on doit résoudre. » Et il a probablement raison. Bien que Rhooms soit un scoreur talentueux, Edmonton compte un joueur encore plus menaçant dans son cinq de départ : le meneur Sean East II. East II est le meilleur marqueur des Stingers avec une moyenne de 24,6 points par match, ce qui le classe troisième meilleur marqueur de la CEBL. Son efficacité offensive influence directement les chances de victoire d’Edmonton. Lors de leurs deux derniers matchs contre Vancouver, Edmonton a perdu une fois par 30 points et l’autre par seulement 9. East II a marqué 16 points dans la large défaite, mais 27 dans la plus serrée. Cette statistique démontre clairement qu’empêcher East II de marquer est le facteur déterminant pour une victoire des BlackJacks ce soir. L’un des joueurs d’Ottawa qui pourrait se charger de défendre sur lui est l’un des ailiers Miryne Thomas ou Deng Adel. Ces deux joueurs ont l’habitude de défendre les meilleurs éléments adverses, surtout ceux de grande taille comme East II (6’3”). Adel, cependant, préfère une approche collective : « Je pense que le plus important, c’est la défense d’équipe, » a-t-il déclaré. « Il faut que tout le monde soit dans les intervalles, qu’on ne laisse pas un coéquipier seul face à un joueur adverse… Je pense qu’on va bien gérer ça. » Avec Thomas ou Adel sur East II, et une défense collective bien en place, l’attaque des Stingers pourrait être sérieusement freinée. Combiné à l’attaque efficace d’Ottawa face à la défense fragile d’Edmonton, cela donne une formule gagnante pour les BlackJacks ce soir. 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