Aperçu du match – 6 juin : les BlackJacks poursuivent leur long voyage à l’extérieur contre les Bandits

Les BlackJacks d’Ottawa de la Ligue canadienne élite de basketball (LCEB) affrontent ce soir les Bandits de Vancouver, le 6 mai à 22 h (HE).

Cette rencontre est la dernière d’un record de cinq matchs disputés aujourd’hui dans la ligue – pour la toute première fois, chaque équipe de la LCEB sera en action le même jour.

Les autres matchs incluent (dans l’ordre chronologique) : les River Lions de Niagara contre les Shooting Stars de Scarborough, les Honey Badgers de Brampton contre les Sea Bears de Winnipeg, l’Alliance de Montréal contre les Stingers d’Edmonton, et les Surge de Calgary contre les Rattlers de la Saskatchewan.

Après ces quatre rencontres – la dernière débutant à 21 h 30 (HE) – le grand final de la soirée opposera les BlackJacks aux Bandits.

La LCEB a gardé le meilleur pour la fin : selon un membre des médias de la LCEB, les Bandits et les BlackJacks figuraient tous deux parmi les trois premières équipes au classement de puissance de début de saison.

Ottawa a confirmé son rang élevé lors de son dernier match en remportant la victoire face aux Sea Bears de Winnipeg.

Après un début de saison difficile (1 victoire et 2 défaites), l’entraîneur-chef des BlackJacks, David DeAveiro, s’est montré optimiste à propos de la performance de son équipe : « J’ai trouvé qu’on a bien fait dans plusieurs aspects et qu’on a mûri en tant qu’équipe pendant ce match. »

Le vétéran meneur Tyrrel Tate a aussi souligné que cette victoire avait renforcé la confiance du groupe : « Ça a clairement aidé notre confiance… de voir qu’on peut gagner à l’extérieur. »

Les BlackJacks se sont ensuite envolés vers Vancouver avec cette confiance retrouvée, entamant une série de trois matchs en cinq jours, tous à l’extérieur – soit ce soir contre les Bandits, puis contre les Surge et les Stingers, respectivement dimanche et mardi prochains.

« Il va falloir qu’on soit très attentifs à l’état physique de nos gars – à quel point ils sont fatigués, » a précisé DeAveiro. « C’est une période difficile. Et on joue contre trois très bonnes équipes. »

Parmi elles, les Bandits pourraient bien être les plus redoutables : ils ont démarré la saison sur les chapeaux de roue.

Avec une fiche de 5-1 après six matchs, Vancouver affiche le meilleur différentiel de points de la ligue (+112) – soit 60 points de plus que les Surge, l’équipe qui leur a infligé leur seule défaite, le 1er juin.

La domination précoce des Bandits repose en grande partie sur leur puissance offensive. Ils mènent la LCEB pour les points par match (101,2), les paniers réussis par match (37,5) et le pourcentage de tirs à trois points (35,9 %).

Trois joueurs y contribuent largement, tous classés parmi les dix meilleurs marqueurs de la ligue : l’ailier australien Mitch Creek (23,5), le redoutable tireur Kyle Mangas (21,8) et le géant Tyrese Samuel (19,0). Le jeu complet de Creek complète bien la précision de Mangas à distance, tandis que Samuel domine dans la peinture.

Malgré cette puissance offensive, les BlackJacks ont de bonnes chances de remporter ce match.

Le facteur clé : la dynamique actuelle. Tandis qu’Ottawa reste sur une victoire convaincante face aux Sea Bears, Vancouver sort d’une première défaite, subie contre les Surge de Calgary.

Cette défaite a fait plus que gâcher leur fiche parfaite : elle a exposé une faiblesse contre un adversaire de poids dans la conférence Ouest. Calgary n’a laissé aucune chance aux Bandits, s’imposant 95-80.

Un revers aussi marquant peut miner le moral d’une équipe invaincue jusqu’alors. En revanche, les BlackJacks surfent sur leur élan positif. L’avantage psychologique semble donc pencher en faveur d’Ottawa.

Autre élément en faveur des BlackJacks : leur capacité à marquer. Ottawa occupe la troisième place de la ligue pour les points par match (91,0), juste derrière Vancouver et Calgary. Le fait que la seule défaite des Bandits soit contre une équipe à fort potentiel offensif souligne une possible vulnérabilité face aux équipes capables de marquer.

Côté efficacité à trois points, Ottawa n’est pas loin non plus : troisième avec 34,8 %, juste derrière Vancouver (35,9 %). Cette capacité à convertir les tirs à distance pourrait leur permettre de rivaliser avec l’artillerie des Bandits.

« On sait de quoi on est capables offensivement, donc tout se jouera sur notre capacité à obtenir des arrêts défensifs, » a affirmé Tate.

Ces arrêts seront cruciaux près du panier – un secteur où Ottawa a peiné récemment en raison de l’absence de leur pivot titulaire, Isaih Moore, blessé lors des deux derniers matchs.

Moore est toujours considéré au jour le jour, ce qui rend la contribution des remplaçants Meshack Lufile et Christian Rohlehr d’autant plus importante en défense.

« On a notre monstre à deux têtes – [Rohlehr] et [Lufile], » a déclaré DeAveiro. « Ils font un excellent boulot pour épuiser le joueur clé de l’adversaire. »

Ce duo a d’ailleurs impressionné contre les Sea Bears, limitant l’équipe à seulement 73 points – sept de moins que leur moyenne. Le pivot adverse, Kyle Filewich, n’a inscrit que deux points. De son côté, Rohlehr a marqué 10 points sans rater un tir (4/4), avec cinq rebonds offensifs et trois contres.

Face à Tyrese Samuel, leader de la LCEB en rebonds par match (10,7), la présence physique de Lufile et Rohlehr sera essentielle. Le colosse de 6’10’’ (2,08 m) et 239 livres (108 kg) ne sera pas facile à contenir.

Malgré l’absence de Moore, Ottawa dispose de deux intérieurs solides capables de gêner l’adversaire sous le cercle. Avec suffisamment d’arrêts défensifs, leur efficacité offensive pourrait bien faire la différence ce soir face à l’une des meilleures équipes de la LCEB.

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